Carrosserie
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En 2020, plus de six millions de véhicules routiers ont été immatriculés en Suisse, tous cantons confondus. Les voitures et les motos font partie intégrante du budget des ménages: entretien, réparations éventuelles, assurances… Passionné depuis toujours par votre métier, vous envisagez désormais d’ouvrir votre propre carrosserie en Suisse. Vous souhaitez offrir à vos futurs clients un service de qualité, mais vous avez besoin d’aide pour vous lancer. Dans ce guide, nous vous aidons à construire votre projet d’atelier de réparation auto-moto.
Définir le concept de votre carrosserie
Parmi l’offre existante de carrosseries, tenues par les marques ou des indépendants, vous devez faire la différence. Avant de vous lancer, vous devez être convaincu de votre motivation et de vos forces. Il ne suffit pas de réparer des véhicules. Qu’allez-vous proposer de plus à votre clientèle? Vos prix défient-ils toute concurrence? Offrez-vous des services premium exclusifs? Êtes-vous partenaire officiel d’une marque automobile reconnue? Êtes-vous formé sur un type de véhicules particuliers? Vous pouvez vous démarquer de multiples façons.
Si vous souhaitez proposer un concept original ou innovant, il doit correspondre à vos compétences et surtout être viable. Vous devez vous assurer qu’il est conforme aux attentes du marché, ainsi qu’à l’offre existante. Vous pourrez ainsi développer la stratégie adaptée pour garantir la rentabilité de votre carrosserie automobile.
Connaître le marché et vos concurrents
Pour évaluer la viabilité de votre projet, vous devez connaître votre marché. Il est essentiel de comprendre votre cible et ses attentes et d’évaluer l’offre concurrente avant de vous lancer. Vous devez donc réaliser une étude de marché sur le secteur de la carrosserie et de la réparation automobile en Suisse. Cette analyse vous aide à connaître les tendances, les chiffres clés, ainsi que les principaux acteurs. Cela inclut aussi bien vos concurrents que vos fournisseurs. L’étude de marché sert aussi à établir le profil de votre clientèle cible pour affiner votre offre de produits et de services et votre stratégie marketing. Les conclusions que vous en tirerez valident (ou invalident) votre projet.
Comment réaliser une étude de marché pour une carrosserie en Suisse?
Pour réaliser votre étude de marché, le plus efficace est d’aller sur le terrain à la rencontre de vos potentiels futurs clients. Vous devez clairement identifier leurs attentes pour vous assurer que cela correspond à votre projet de création ou de reprise d’entreprise.
Vous collectez de précieuses informations pour améliorer votre offre, vos prix et votre plan de communication. Vous pouvez, par exemple, vous renseigner sur le budget de vos prospects consacré à la réparation de leur voiture ou moto chaque année. Il est aussi intéressant d’intégrer des statistiques. Pour cela, vous pouvez obtenir des informations auprès des assureurs, des acteurs essentiels dans votre domaine.
Vous pouvez ainsi dresser le profil de votre client type (âge, profession, types de véhicules, services récurrents, etc.). Tous les commentaires que vous pourrez collecter aiguilleront la stratégie de votre future carrosserie:
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Est-il mieux de vous spécialiser (en travaillant avec des marques en particulier ou des véhicules d’une certaine gamme)?
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Quels types de conseils et de services attendent vos clients? Cela implique-t-il de recruter plus de collaborateurs?
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Votre gamme de prix est-elle cohérente à votre offre de services? Atteindrez-vous les objectifs que vous vous êtes initialement fixés?
Évaluer la concurrence
S’il est essentiel de connaître vos clients, il est tout aussi important de connaître vos concurrents. La stratégie de votre carrosserie dépend de l’offre déjà proposée par la concurrence, qu’elle soit directe ou indirecte.
La concurrence directe
Vos concurrents directs sont les carrosseries qui proposent des services semblables aux vôtres. Si vous avez déjà défini votre emplacement, vous pouvez vous concentrer sur ceux présents dans votre zone de chalandise. Vous comparez les services proposés, la politique de prix, la taille de l’atelier et éventuellement le nombre de collaborateurs et leurs rôles (peintres, tôliers, apprentis, conseillers…). Vous devez recueillir le plus d’informations possibles afin que votre carrosserie puisse mettre en avant une proposition de vente unique.
La concurrence indirecte
Dans le secteur de la réparation automobile, la concurrence indirecte inclut, par exemple, les services proposés par des particuliers.
Il est crucial de connaître votre cible et votre marché pour garantir la réussite de votre projet. C’est toutefois une étape que redoutent de nombreux entrepreneurs, car elle demande beaucoup de temps et de recherches. C’est pour cette raison que nos experts suisses en ont pré-rédigé les contenus dans le modèle de business plan carrosserie. Il s’agit d’un dossier complet et prêt à l’emploi, idéal pour structurer vos idées et convaincre des partenaires financiers.
Définir la stratégie de votre future carrosserie
La stratégie de votre future carrosserie réunit votre concept de départ et les conclusions tirées de votre étude de marché. Grâce à ces éléments, vous pouvez définir avec précision votre plan marketing. Celui-ci comprend notamment:
- Votre positionnement prix (vos services sont-ils plutôt bon marché ou premium?)
- Vos actions de communication (quels supports allez-vous utiliser? quels sont les budgets consacrés?)
- Votre choix d’emplacement (quels sont les avantages par rapport à votre cible et vos concurrents?)
Dans votre réflexion sur la stratégie de votre atelier de réparation auto moto, vous évaluez aussi les offres de vos fournisseurs (coûts, délais de paiement, de livraison…). C’est essentiel, car cela a un impact sur votre offre de prix et la qualité de service que vous proposez à vos clients. Si un fournisseur ne peut vous livrer des pièces à temps, c’est la relation client qui en pâtit. C’est donc un point névralgique dans la stratégie de votre future carrosserie.
Estimer vos besoins de financement
Lorsque vous travaillez sur votre projet, l’une des questions essentielles est de savoir combien coûte la création ou reprise d’une carrosserie en Suisse. Pour étayer votre réflexion, vous devez prendre en compte le plus d’éléments possibles. La moindre « surprise » pourrait entraver les résultats financiers de votre futur atelier de carrosserie. Vous devez prendre en compte toutes les dépenses potentielles. Votre loyer, l’outillage, les équipements de protection de vos mécaniciens, les ordinateurs, votre abonnement téléphonique, la machine à café… La liste est longue, d’autant plus si votre activité est nouvelle. Vous aurez des investissements conséquents à prévoir et à amortir dans vos charges. En prenant en compte l’ensemble de ces éléments, vous parviendrez à évaluer votre seuil de rentabilité. Il correspond au chiffre d’affaires minimum que votre carrosserie doit réaliser pour couvrir ses frais de fonctionnement.
Si vous êtes plus à l’aise avec les dernières techniques de peinture qu’avec la comptabilité, vous pouvez utiliser les tableaux prévisionnels automatisés de Swiss Business Plan. Nos experts suisses ont développé un business plan financier professionnel et complet. Vous pouvez calculer votre rentabilité, vos amortissements ou vos mensualités d’emprunt très facilement.
Comment rédiger un business plan pour carrosserie ?
Si vous réfléchissez à la rédaction de votre business plan, cela signifie que votre projet est déjà bien avancé. Vous souhaitez désormais structurer vos idées pour éventuellement présenter votre future carrosserie à votre banquier. L’objectif de ce plan d’affaires est de le convaincre de vous apporter son soutien financier.
Ce document présente l’ensemble de votre projet: votre histoire, votre concept, votre stratégie… Toutes les informations que vous lui soumettez convergent vers une seule idée: la rentabilité de votre activité. Pour que l’on vous accorde un prêt bancaire, votre carrosserie doit avant tout prouver qu’il sera capable de rembourser ses créanciers. C’est pourquoi votre business plan s’accompagne obligatoirement de tableaux prévisionnels complet. Pour être pertinent et convaincant face à vos partenaires financiers, nos experts ont déjà créé pour vous le business plan idéal. C’est un outil efficace pour vous aider à atteindre votre objectif: être à la tête de votre propre carrosserie en Suisse.
Choisir une forme juridique
Le choix de la forme juridique de votre société est primordial. En Suisse, on compte quatre statuts différents: la raison individuelle (RI), la société à responsabilité limitée (Sàrl), la société anonyme (SA) et la société en nom collectif (SNC). Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix, mais il convient de trouver celui qui est le plus adapté pour votre carrosserie. Pour cela, vous pouvez prendre en compte plusieurs critères, tels que:
- Votre capital de départ: à titre d’exemple, pour créer une Sàrl, vous devez constituer un capital de CHF 20’000.- minimum.
- Votre degré d’indépendance: avez-vous des associés pour ce projet? Comment souhaitez-vous les impliquer?
- Votre degré de responsabilité: Si le risque financier ou juridique est grand, il est conseillé d’opter pour Sàrl. Dans ce cas, votre patrimoine privé n’est pas engagé.
- Votre imposition: chaque forme juridique implique des taux d’imposition différents. C’est un point à ne pas négliger si vous souhaitez optimiser votre fiscalité.
Les formations obligatoires pour ouvrir une carrosserie en Suisse
Pour assoir votre crédibilité, avant d’ouvrir votre carrossrie en Suisse, il serait préférable d’avoir de l’expérience dans ce domaine. Vous avez donc a priori un diplôme (par exemple, un CFC de carrossier-peintre) et/ou justifiez d’une expérience professionnelle solide. Toutefois, il n’existe aucune obligation légale sur ce point.
Les formalités administratives pour ouvrir une carrosserie en Suisse
Créer votre carrosserie en Suisse n’implique pas de démarches particulières. Vous devez vous conformer aux procédures de création d’entreprise classiques. Celles-ci dépendent de la forme juridique pour laquelle vous avez opté et du canton où est établi le siège social de votre société. Il convient donc de vous référer aux autorités compétentes pour accomplir les démarches en bonne et due forme.
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